Si les mots ont un sens, Vals est insensé et donc encensé au
CRIF. Jeter dans le même opprobre les antisémites et les antisionistes est une
opération de racolage que sa récente conversion aux fantasmes des ultras juifs
peut expliquer, mais certainement pas l’histoire des idées.
Des sémites il y en eut depuis la plus haute antiquité, les
sionistes sont apparus à la suite d’Herzl en réponse à la question juive rendue
prégnante par l’affaire Dreyfus.
On peut être sioniste sans être sémite et vice versa, quant
aux anti, seule évidence, l’antisémite ne saurait être sioniste sauf à avoir
des arrières pensés. Le sionisme est une réponse religieuse à une question
politique. Puisque Dieu a offert le pays de Canaan à Moïse et aux juifs fuyant
l’Egypte le sémite religieux revendique cette donation. Les exodes qui ont
conduit les juifs à être disséminés n’ont en rien dévalué leur droit de
propriété quitte à expulser les arabes occupants. Voilà pour le retour.
Premier pilier du sionisme l’ancien testament, le deuxième
est beaucoup plus proche. Il s’est construit sur les ruines du nazisme et a
prospéré au gré de la mauvaise conscience des européens lors de l’ouverture des
camps.
Tant d’horreurs que les pays libérés du joug allemand n’ont
pas su empêcher méritent consolation. Sans Hitler il n’y aurait pas eu
d’expulsion des arabes de Palestine. Peu importe s’ils y glandaient comme le
rapporte la légende sémite mais ils étaient chez eux. Si on devait virer tous
les glandeurs il y aurait beaucoup de migrants.
Mon propos n’est pas de dire le bien ou le mal, ni a
fortiori d’aborder la question juive. Il est de dénoncer des amalgames aussi
stupides que nauséeux, comme celui fait devant le CRIF par le premier ministre.
Phénix
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